L’aïoli

Ingrédients (pour 4 personnes)


  • 4 à 6 gousses d’ail (en fonction de votre amour pour ce condiment)
  • 
1 jaune d’œuf
  • huile d’olive
  • sel

Recette

Épluchez l’ail. Pour le rendre plus digeste, ôtez les germes avec un petit couteau. Mettez les gousses dans un mortier. À l’aide d’un pilon, écrasez-les longuement et énergiquement, pour obtenir une texture fine. Salez.

Vous allez ensuite monter l’aïoli comme une mayonnaise. Si vous êtes un vrai puriste, ajoutez un jaune d’œuf dans le mortier, et continuez l’opération avec le pilon. Si vous êtes plus souple sur les recommandations traditionnelles (ou simplement pas équipé d’un gros mortier), vous pouvez transférer l’ail pilé dans un saladier, ajouter le jaune d’œuf et préparer votre aïoli à l’aide d’un bon vieux batteur électrique.

Tout en battant la sauce (ou en faisant tournoyer le pilon) sans arrêt, ajoutez l’huile très doucement, goutte à goutte, pour que l’émulsion démarre bien. Quand la sauce commence à être bien liée, vous pouvez continuer avec un filet fin.

Lorsque la consistance ressemble à une mayonnaise assez ferme, réservez au frais. Servez cette sauce provençale peu de temps après avec des légumes de saison cuits dans l’eau bouillante, de la morue pochée, des œufs durs ou encore des bulots ou des escargots.

Publié le

Le saté

Dans l’histoire du saté, le plat a précédé la sauce. Le saté (ou « satay ») est en effet un mets indonésien typique, sans doute inventé au 19ème siècle : des petites brochettes cuites sur des braises ardentes. De la pure street-food, préparée par des vendeurs ambulants, notamment sur l’île de Java ! Souvent à base de poulet, de bœuf ou d’agneau, on trouve aussi des versions de ces grillades concoctées avec du poisson, des légumes ou des fruits de mer. Elles sont vendues un peu partout, dans la rue, sur la plage ou au restaurant.

Mais venons-en aux faits : les ingrédients sont soigneusement marinés et assaisonnés, avant d’être grillés, puis servis avec une sauce. L’une des plus courantes, de son vrai nom bumbu kacang, est cuisinée à base de cacahouètes… Cet ingrédient originaire d’Amérique du sud est très utilisé dans la gastronomie d’Asie du sud-est.

Le saté et sa fameuse sauce parfumée à l’arachide ont vite connu un destin international. Grâce aux nombreux échanges commerciaux, ils ont conquis les voisins, comme les Philippines, la Thaïlande ou la Malaisie. La Hollande, ancien pays colonisateur de l’Indonésie, est aussi fan : aujourd’hui, on croise à Amsterdam des fast-food spécialisés dans le saté ou même de la sauce en poudre au supermarché, à reconstituer à la maison ! Au Pays-Bas, on n’hésite pas à y tremper ses frites…

Par extension, on utilise donc souvent le mot « saté » pour désigner l’onctueuse sauce préparée avec des cacahouètes torréfiées et broyées et des épices. Il existe diverses recettes et variantes, mêlant des produits comme l’oignon séché, l’échalote, la sauce de poisson, le piment, la tomate, les crevettes, l’ail, le jus de citron vert, le sucre, la sauce soja ou encore lait de coco… Le résultat est toujours surprenant, mêlant la douceur des cacahouètes avec des ingrédients plus relevés.

Publié le